Jacky Caillou

Un petit village perché dans les Alpes françaises : Jacky Caillou (Thomas Parigi) vit avec sa grand-mère aimante, Gisèle (Edwige Blondiau), une guérisseuse magnétique respectée de tous. Lorsqu'Elsa (Lou Lampros), une jeune femme de la ville, vient chercher conseil auprès de Gisele, Jacky, un peu timide et aussi un peu étrange, est fasciné - non seulement par la beauté d'Elsa, mais aussi par l'étrange tache sombre et velue qu'elle a dans le dos. Alors que les jeunes gens se rapprochent, les premiers animaux sont tués de manière cruelle dans le village. Lorsque Gisèle meurt à son tour, c'est à Jacky de découvrir s'il a hérité des mains guérisseuses de ses ancêtres... Le réalisateur Lucas Delangle a été invité avec « Jacky Caillou » à la section « Acid Films » du prestigieux Festival de Cannes. C'est là que se rassemblent les films impertinents et audacieux - parmi lesquelles on peut compter cette variation sur le thème du loup-garou. Avec un twist surprenant, « Jacky Caillou » devient une expérience visuelle hors du commun, qui nous plonge dans des scénarios de cartes postales élaborés et qui, dans le même temps, serre habilement la vis du suspense. Il en résulte « un film qui n'existe qu'une fois par génération. Il mérite d'être vu par le plus grand nombre de personnes possible ». (Crockett Houghton, sur filminquiry.com) « Jacky Caillou est un lent drame de caractère - ceux qui s'attendent à un film d'horreur adulte seront déçus. [...] Plus les deux personnages principaux se rapprochent, plus un sentiment d'horreur inéluctable s'insinue également. Cela est dû à la maladie d'Elsa, qui est une forme de loup-garou, et au malheur imminent qu'elle entraîne. Les acteurs font ici un travail difficile. Parigi est parfait dans le rôle du personnage titre, réservé mais plein d'espoir. Lampros est attachante et captivante, rendant d'autant plus compréhensible son désir d'être guérie et de contrôler la bête sauvage qui est en elle. Le travail de la caméra laisse également une impression durable. La nature envahit le village avec un dévouement impitoyable. Les vues saisissantes assurent la beauté du film tout en renforçant sa thématique ». (Bobby LePire, sur : filmthreat.com)